Lors de l’achat d’une nouvelle maison, quelles améliorations devrions-nous choisir? Qu’est-ce qui a le plus de valeur? Améliorons-nous le lot? Choisissez plus de pieds carrés dans la maison? Ajouter une chambre supplémentaire ?, etc.
Cela dépend beaucoup de la raison pour laquelle vous achetez la maison. L’achetez-vous principalement comme maison ou surtout comme investissement? Il y a une différence.
Pour la plupart, les mises à niveau sont des articles à haut bénéfice pour les constructeurs. Ils ne sont pas conçus pour augmenter la valeur de la maison, mais vous rendent plus heureux avec la maison que vous achetez.
Si vous envisagez votre maison comme un investissement, vous achetez de la plus petite à la taille moyenne du secteur et ne dépensez qu’un montant minimal pour les mises à niveau. Si vous envisagez votre achat comme une maison, vous sélectionnez des améliorations qui amélioreront votre qualité de vie.
Une règle d’or consiste à toujours mettre à niveau le tapis et le rembourrage.
Je dois faire un choix entre une maison rénovée dans un quartier plus ancien ou une maison plus récente dans un quartier plus moderne. La maison dans le quartier le plus ancien a presque tout ce que je veux et est beaucoup plus grande, mais qu’est-ce qui a le plus de sens en tant qu’investissement?
Si votre objectif est d’acheter une maison pour sa valeur de revente et que celle que vous envisagez d’acheter dans le quartier le plus ancien se situe à l’extrémité supérieure des valeurs de ce quartier, ce n’est peut-être pas le choix le plus sage. Si le prix est similaire ou inférieur aux autres, il ne devrait pas y avoir de problème, car les prix doivent être considérés par rapport au quartier local et non par rapport aux maisons des autres quartiers (pour la plupart)
De plus, est-ce un quartier en déclin, ou est-ce que d’autres vont arranger les choses aussi, pour que ce soit un quartier qui s’améliore? Cela pourrait s’avérer être une très bonne affaire tant que vous ne «payez pas trop» en raison des récentes améliorations.
N’oubliez pas que vous achetez également une maison pour sa valeur en tant que «maison», et c’est quelque chose d’autre que vous devriez considérer. Dans quel quartier vous ET votre famille vous sentiriez-vous le plus à l’aise?
J’ai un ami de la famille qui est agent immobilier. Je l’aime bien et elle m’aide mais elle me donne un prix pour vendre ma maison et je pense que c’est trop bas. J’ai donc appelé un autre agent qui m’a proposé un prix plus conforme à mes attentes. Qui dois-je choisir?
Vous voudrez peut-être consulter quelques agents immobiliers supplémentaires sur la valeur marchande de votre maison. La plupart des estimations devraient être dans le même stade approximatif.
Il se pourrait que votre ami soit plus honnête avec vous au sujet de la valeur de votre maison et l’autre agent immobilier vous a donné un chiffre plus élevé parce qu’il savait déjà que vous l’attendiez. Cela s’appelle “Acheter une annonce” et fait l’objet d’un article sur notre site web.
Ou il se pourrait tout simplement que votre ami soit un bon ami, mais pas aussi génial qu’un agent immobilier.
Mélanger affaires et amitiés est toujours risqué pour l’amitié. D’un autre côté, si votre amie est vraiment compétente et fournissait des conseils avisés, elle peut être offensée si vous ignorez les conseils et choisissez un autre agent.
Pourquoi devrais-je utiliser un vendeur immobilier?
Un vendeur immobilier est plus qu’un simple “vendeur”. Ils agissent en votre nom en tant qu’agent, vous fournissant des conseils et des orientations et faisant un travail – vous aidant à acheter ou vendre une maison. S’il est vrai qu’ils sont payés pour ce qu’ils font, il en va de même pour d’autres professions qui fournissent des conseils, des orientations et ont un service à vendre – comme les experts-comptables et les avocats certifiés
Internet a ouvert un monde d’informations qui n’était pas auparavant disponible pour les acheteurs de maison et le vendeur. Les données sur les annonces disponibles à la vente sont presque actuelles – mais pas tout à fait. Il y a des moments où vous avez besoin des informations les plus récentes sur ce qui a été vendu ou est à vendre, et la seule façon d’obtenir cela est avec un agent.
Si vous vendez une maison, vous avez accès à la plupart des acheteurs en étant répertorié dans le service d’annonces multiples. Seul un agent immobilier agréé qui est membre de votre MLS local peut vous y inscrire – ce qui vous permet ensuite de figurer automatiquement sur certains des principaux sites Web immobiliers. Si vous achetez ou vendez une maison, le MLS est le meilleur outil de votre agent.
Cependant, le rôle d’un agent a changé au cours des deux dernières années. Dans le passé, les agents étaient le seul moyen pour les acheteurs et les vendeurs de maisons d’accéder aux informations. Maintenant, les agents évoluent. Parce que les acheteurs et les vendeurs de maisons d’aujourd’hui sont tellement mieux informés que par le passé, l’expertise et les capacités deviennent plus importantes.
L’agent immobilier devient plus un “guide” qu’un “vendeur” – votre représentant personnel dans l’achat ou la vente d’une maison.
Quelle est la différence entre un agent immobilier et un courtier immobilier?
La plupart des États exigent que les professionnels de la vente immobilière soient agréés par l’État, afin qu’ils puissent contrôler les exigences en matière d’éducation et d’expérience et avoir une autorité centrale pour résoudre les problèmes des consommateurs.
La terminologie utilisée pour identifier les professionnels de l’immobilier varie un peu d’un État à l’autre. Les courtiers sont généralement tenus d’avoir plus d’éducation et d’expérience que les vendeurs ou agents immobiliers.
La personne avec laquelle vous traitez habituellement est un agent immobilier ou un vendeur. Le vendeur est autorisé par l’État, mais doit travailler pour un courtier. Toutes les inscriptions sont placées au nom du courtier et non à celui du vendeur.
Un courtier peut traiter directement avec les acheteurs et les vendeurs de maisons, ou peut avoir une équipe de vendeurs ou d’agents travaillant pour lui.
Quelles catégories de la population sont les plus touchées ?
Le virus touche toutes les classes d’âges, y compris les plus jeunes, chez qui on constate aussi des complications ou des formes graves. La médiane des personnes hospitalisées en réanimation est de 58 ans (ce qui signifie que la moitié des patients hospitalisés en réanimation ont moins de 58 ans et que l’autre moitié a plus de 58 ans).
L’infection à COViD-19 entraine des décès surtout chez les personnes âgées et les plus fragiles.
Les + de 60 ans représentent 96% des décès.
Les + de 70 ans représentent 86% des décès.
Les + de 80 ans représentent 62% des décès.
Y aura t-il une seconde vague de virus qui touchera les plus jeunes ?
Les mesures annoncées par le Président de la République ont pour objectif freiner la progression de l’épidémie. Dès lors, la vitesse de propagation du virus se ralentit et permet de limiter le nombre de personnes atteintes en même temps par le virus. Dans cette stratégie, le type de personnes atteintes par le virus, et la répartition des cas simples, notamment en fonction de l’âge ou de l’existence de plusieurs maladies n’est pas modifié. Les études internationales nous montrent que si les personnes fragiles sont les plus à risque de développer une forme grave d’infection au coronavirus, l’ensemble de la population peut également être concernée. La notion de seconde vague évoquée par le Président de la République se fonde sur les observations scientifiques montrant que les sujets jeunes, au début de leur contamination, présentent des symptômes peu graves, mais qu’après environ une semaine d’évolution, certains présentent des atteintes plus sévères, nécessitant de possibles hospitalisations.
Le virus a-t-il muté ?
À ce jour il n’existe pas d’arguments scientifiques suffisamment robustes en cette faveur. Les travaux de recherche se poursuivent aujourd’hui pour mieux connaître le virus.
Il convient de rappeler que la grande majorité des mutations des virus sont neutres, et le reste plus souvent bénéfiques pour l’Homme que l’inverse. En effet, dans la majorité des épidémies, les virus évoluent vers moins de dangerosité mais plus de diffusion.
Peut-on être en contact d’un malade sans être contaminé ?
Le risque est toujours présent, et plus le contact est long et rapproché, plus le risque de contamination augmente (plus de 15 minutes, à moins d’un mètre). C’est la raison pour laquelle la distanciation sociale et les mesures barrières doivent être appliquées. Il est donc possible de vivre avec un cas COVID-19 à domicile si l’on respecte scrupuleusement les gestes barrières.
Le virus circule-t-il dans l’air ?
Non, il ne peut pas vivre dans l’air tout seul. Le coronavirus responsable du COVID-19 se transmet par les gouttelettes, qui sont les sécrétions respiratoires qu’on émet quand on tousse, qu’on éternue ou qu’on parle.
Le virus est transporté par les gouttelettes de salive, il ne circule pas dans l’air tout seul, mais peut atteindre une personne à proximité de 1 mètre. Il peut aussi se fixer sur une surface souillée par les gouttelettes, comme les mains ou les mouchoirs.
C’est pour cela qu’il est important de respecter les gestes barrières et les mesures de distanciation sociale.
Les moustiques peuvent-ils transmettre le virus ?
Non il n’existe aucune preuve de transmission du virus à travers les moustiques, ou tout autre animal d’ailleurs. Le coronavirus COVID-19 se transmet entre humains, via les gouttelettes respiratoires.
Quelles pistes en cours pour un traitement contre le COVID-19 ?
Les patients infectés par le coronavirus bénéficient aujourd’hui de traitements symptomatiques. Un grand essai clinique a démarré au niveau européen pour évaluer plusieurs traitements. Cet essai, dénommé DISCOVERY, a pour but d’évaluer l’efficacité et la sécurité de quatre stratégies thérapeutiques expérimentales qui pourraient avoir un effet contre le COVID-19. Les molécules testées sont le Remdesivir, l’association Lopinavir + Ritonavir, l’association Lopinavir + Ritonavir + interféron beta et enfin l’hydroxychloroquine. L’essai compte inclure notamment 800 patients en France. Il y a donc de nombreuses pistes thérapeutiques potentielles, mais dont l’efficacité et l’innocuité doivent être démontrées. Pour le moment aucune n’est favorisée et, aucun traitement spécifique n’est validé.
Qu’est-ce qu’un essai clinique ?
Un essai clinique est une étude scientifique réalisée pour évaluer l’efficacité et la sécurité d’une méthode diagnostique ou d’un traitement. Le plus souvent, on compare deux groupes de malades au profil similaire. Dans un groupe, on donne le nouveau traitement, et dans un autre groupe, on donne un comparateur (placebo ou traitement normalement utilisé). A l’issue de l’essai, on évalue si le nouveau traitement est plus efficace ou pas, et on évalue s’il présente trop de risques pour les malades. C’est donc une étape indispensable pour obtenir la preuve de l’efficacité d’un traitement, et ne pas exposer les malades à des risques liés au médicament.
Qu’est-ce que le coronavirus COVID-19 ?
Les coronavirus sont une famille de virus, qui provoquent des maladies allant d’un simple rhume (certains virus saisonniers sont des coronavirus) à des pathologies plus sévères comme le MERS-CoV ou le SRAS.
Le virus identifié en janvier 2020 en Chine est un nouveau coronavirus, nommé SARS-CoV-2. La maladie provoquée par ce coronavirus a été nommée COVID-19 par l’Organisation mondiale de la Santé – OMS. Depuis le 11 mars 2020, l’OMS qualifie la situation mondiale du COVID-19 de pandémie ; c’est-à-dire que l’épidémie est désormais mondiale.
Qu’est-ce que le coronavirus COVID-19 ?
Les coronavirus sont une famille de virus, qui provoquent des maladies allant d’un simple rhume (certains virus saisonniers sont des coronavirus) à des pathologies plus sévères comme le MERS-COV ou le SRAS.
Le virus identifié en janvier 2020 en Chine est un nouveau coronavirus, nommé SRAS-COV 2. La maladie provoquée par ce coronavirus a été nommée COVID-19 par l’Organisation mondiale de la Santé – OMS. Depuis le 11 mars 2020, l’OMS qualifie la situation mondiale du COVID-19 de pandémie ; c’est-à-dire que l’épidémie est désormais mondiale.
D’où vient le coronavirus COVID-19 ?
Les premières personnes à avoir contracté le virus s’étaient rendues au marché de Wuhan dans la Province de Hubei en Chine. La maladie semblerait donc venir d’un animal (zoonose) mais l’origine n’a pas été confirmée.
Quel est la dangerosité du coronavirus ?
Le coronavirus est dangereux pour trois raisons :
- Il est tres contagieux : chaque personne infectée va contaminer au moins 3 personnes en l’absence de mesures de protection.
- Il est contagieux avant d’être symptomatique, c’est à dire qu’une personne contaminée, qui ne ressent pas de symptômes peut contaminer d’autres personnes.
- Environ 15% des cas constatés entraînent des complications et 5% de ces dernières nécessitent une hospitalisation en réanimation.
Quel est le délai d’incubation de la maladie ?
Le délai d’incubation est la période entre la contamination et l’apparition des premiers symptômes. Le délai d’incubation du coronavirus COVID-19 est de 3 à 5 jours en général, il peut toutefois s’étendre jusqu’à 14 jours. Pendant cette période, le sujet peut être contagieux : il peut être porteur du virus avant l’apparition des symptômes ou à l’apparition de signaux faibles.
Quels sont les symptômes du coronavirus COVID-19 ?
Les symptômes principaux sont la fièvre ou la sensation de fièvre et la toux.
La perte brutale de l’odorat, sans obstruction nasale et disparition totale du goût sont également des symptômes qui ont été observés chez les malades.
Chez les personnes développant des formes plus graves, on retrouve des difficultés respiratoires, pouvant mener jusqu’à une hospitalisation en réanimation et au décès.
Après avoir guéri du coronavirus, est-on immunisé ou est-il possible de tomber malade une deuxième fois ?
Après avoir rencontré un virus, notre organisme développe des défenses immunitaires appelées anticorps, lui permettant de se défendre contre ce virus. Bien que nous soyons encore à un stade précoce pour se prononcer sur cette question, de l’avis des scientifiques les premières données semblent rassurantes, car ce jour, aucun cas réellement confirmé de re-contamination ne semble avoir eu lieu.
Comment se transmet le coronavirus COVID-19 ?
La maladie se transmet par les gouttelettes (sécrétions projetées invisibles lors d’une discussion, d’éternuements ou de la toux). On considère donc qu’un contact étroit avec une personne malade est nécessaire pour transmettre la maladie : même lieu de vie, contact direct à moins d’un mètre lors d’une discussion, d’une toux, d’un éternuement ou en l’absence de mesures de protection.
Un des autres vecteurs privilégiés de la transmission du virus est le contact des mains non lavées souillées par des gouttelettes.
C’est donc pourquoi les gestes barrières et les mesures de distanciation sociale sont indispensables pour se protéger de la maladie.
Combien de temps le COVID-19 peut-il vivre sur une surface ?
Dans des conditions propices à sa survie, le virus pourrait survivre, sous forme de traces, plusieurs jours sur une surface. Toutefois, ce n’est pas parce qu’un peu de virus survit que cela est suffisant pour contaminer une personne qui toucherait cette surface. En effet, au bout de quelques heures, la grande majorité du virus meurt et n’est probablement plus contagieux. Pour rappel, la grande transmissibilité du coronavirus COVID-19 n’est pas liée à sa survie sur les surfaces, mais à sa transmission quand on tousse, qu’on éternue , qu’on discute ou par les gouttelettes expulsées et transmises par les mains. C’est pour cela qu’il est important de respecter les gestes barrières et les mesures de distanciation sociale.
Peut-on attraper la maladie par l’eau ?
À ce jour, il n’a pas été rapporté de contamination par l’eau. Cette maladie est à transmission interhumaine par la voie des gouttelettes (toux, éternuements, mains souillées par les gouttelettes). La source originelle du virus n’est pas encore identifiée mais semble d’origine animale.
La chaleur peut-elle tuer le virus ?
Le coronavirus est un virus très récent dont on connaît encore mal le comportement.
Nous ne savons donc pas si la hausse des températures avec la venue des beaux jours aura une incidence sur le virus.
Toutefois, la chaleur tue effectivement le virus quand on veut décontaminer le linge. Il est recommandé de laver le linge contaminé à 60° pendant 30 minutes.
Existe-t-il des risques liés aux aliments ?
Au vu des informations disponibles, le passage du coronavirus COVID-19 de l’être humain vers une autre espèce animale semble actuellement peu probable, et la possible contamination des denrées alimentaires d’origine animale (DAOA) à partir d’un animal infecté par le COVID-19 est exclue.
Les aliments crus ou peu cuits ne présentent pas de risques de transmission d’infection particuliers, dès lors que les bonnes règles d’hygiène habituelles sont respectées lors de la manipulation et de la préparation des denrées alimentaires.
Y a-t-il un risque concernant l’achat de pain à la boulangerie ?
Les sorties pour acheter du pain ou des produits alimentaires ne présentent pas de risque si les gestes barrières et les règles de distanciation sociale sont bien respectés. En restant à plus d’un mètre des autres clients, et en se lavant les mains lors du retour à domicile, il n’y a donc aucun risque à acheter du pain.
Pourquoi le confinement n’entraîne-t-il pas plus rapidement des effets sur la propagation du virus et sur le nombre de nouveaux cas quotidiens, Quels sont les autres indicateurs qui permettront de dire si ce confinement a bien un impact sanitaire positif?
La période d’incubation du virus est de 5 à 14 jours. Ainsi, de nombreuses personnes aujourd’hui confinées ont été contaminées avant la mise en place des mesures de confinement mais ne sont pas encore symptomatiques. Après apparition des symptômes, il faut encore quelques jours, entre 5 à 8 jours selon les observations, pour que les symptômes s’aggravent et nécessitent une hospitalisation. Au total, il faut donc au moins de 10 jours pour que le confinement ait un premier impact sur les hospitalisations. Parmi les indicateurs utiles, le nombre de consultations en médecine de ville en lien avec des symptômes COVID-19 (après la période d’incubation) devrait être le premier indicateur à la baisse. Toutefois, ces données nécessiteront du temps afin d’être consolidées.
Comment se passent les tests ?
Pour les populations concernées (cf question précédente), il y a plusieurs possibilités de tests :
- Pour les patients diagnostiqués à l’hôpital ou avec signes de gravité, ces tests seront réalisés dans les hôpitaux.
- Pour les autres patients répondants aux critères de dépistage, il est possible d’être testé dans les laboratoires en ville, après contact du médecin traitant et prescription médicale. Les prélèvements seront réalisés à domicile. Il ne faut en aucun cas se rendre directement dans les laboratoires de biologie, mais les appeler au préalable, et seulement si on a une prescription médicale, car il existe un grand risque de contaminer d’autres malades, notamment les plus fragiles.
Concernant les patients non testés, ils sont diagnostiqués COVID-19 sur signes cliniques par un médecin. Les modalités de prise en charge médicale entre patients testés ou non restent identiques.
Risque-t-on une pénurie de bouteilles d’oxygène ?
Il n’y a pas de problème de production en oxygène, ni d’approvisionnement du vrac ou de livraison. Concernant les bouteilles en elle-même (contenant en métal), il existe des tensions liées aux délais de production.
Il n’y a cependant pas de risque de pénurie, mais il est demandé aux hôpitaux :
– de restituer le plus vite possible les bouteilles vides afin de pouvoir les décontaminer (48 heures sont nécessaires), les remplir et les livrer ;
– d’utiliser en premier lieu le vrac (citernes des hôpitaux), plutôt que les bouteilles.
Quel comportement adopter avec vos animaux de compagnie ?
Au vu des connaissances actuelles, les animaux de compagnie ne transmettent pas le virus COVID-19. Ce virus se transmet d’homme à homme. Le virus peut cependant vivre quelques heures sur le pelage d’un animal.
Pour éviter toute contamination et comme recommandé par l’ANSES :
– Séparez les animaux des personnes malades ou présumées malades ;
– Ne laissez pas l’animal vous lécher le visage ;
– Lavez-vous les mains avant et après avoir caressé un animal ;
– Ne maltraitez pas votre animal en le nettoyant avec des produits inadaptés !
Il n’est pas utile de laver un animal qui sort en promenade.
De plus, tout produit qui n’est pas un produit adapté à l’animal (shampoing vétérinaire) ne doit en aucun cas être utilisé. Il peut nuire à votre animal comme à vous et votre entourage. L’usage de produits inadaptés (eau de javel…) voire agressifs pour l’animal, peut être assimilé à une véritable maltraitance et surtout ferait souffrir votre animal sans aucun bénéfice pour vous comme pour lui.
Peut-on être contaminé en touchant un caddie de supermarché ?
Oui mais c’est peu probable. Les caddies, comme toutes les surfaces, peuvent servir de support au virus si elles sont souillées par des gouttelettes respiratoires d’un sujet contaminé. Le virus peut rester quelques heures sur une surface comme un caddie, mais en quantité faible. En appliquant les mesures barrières (se laver les mains notamment) et en nettoyant le caddie avec une lingette, le risque devient négligeable.
Puis-je continuer de recevoir et envoyer du courrier, notamment à destination des personnes fragiles (EHPAD…) ? Existe-t’il un risque de contamination ?
Il n’existe aucun risque de contamination par le courrier ou les colis. La Poste continue également son travail de distribution du courrier pendant l’épidémie.
Quelle est la stratégie des autorités sanitaires pour les tests ? Cette stratégie peut-elle évoluer ?
Les tests ne servent pas à mesurer, mais à contenir l’épidémie. En phase épidémique, le principe est de ne plus tester systématiquement. Il n’y pas de droit à être dépisté, et pas d’avantage particulier à le faire pour la population générale.
Comme le font la plupart des pays et comme le recommande la Commission européenne, les tests sont donc actuellement réservés à des publics prioritaires qui sont :
- Les professionnels de santé symptomatiques,
- Les personnes âgées symptomatiques,
- Les personnes présentant des difficultés respiratoires sévères ou des comorbidités,
- Les personnes hospitalisées,
- Les nouveaux foyers et nouveaux territoires.
Conformément aux recommandations de l’OMS qui incite dorénavant à tester massivement la population et au regard de l’évolution de l’épidémie, la stratégie de test en République Démocratique du Congo va évoluer dans les prochains mois.
Pourquoi ne plus tester tous les patients avec symptômes ?
Devant l’augmentation du nombre de cas, la recherche systématique de sujets contacts est devenue inutile. Tester tous les patients présentant des symptômes ou non conduirait à saturer la filière de dépistage alors que pour les cas graves, le personnel soignant et les structures collectives de personnes fragiles, le dépistage permet toujours de prendre des mesures immédiates (par exemple pour prévenir la diffusion du virus au sein d’un hôpital lorsqu’un patient est hospitalisé). Le décompte des cas ne se fonde plus uniquement sur les cas diagnostiqués biologiquement, mais sur des estimations épidémiologiques, comme cela se fait pour la grippe tous les ans (nombre de consultations, nombre de cas graves ou de décès…). Ces modifications reflètent donc une volonté d’adapter la réponse en fonction de l’évolution de la propagation du coronavirus dans les différents territoires.
Y a-t-il un risque de pénurie de curare ?
Il existe une tension sur les marchés mondiaux en matière d’approvisionnement en médicaments spécifiquement liés au service de réanimation car aucun système sanitaire n’a été pensé pour faire face à une telle vague épidémique et car tous les systèmes de santé du monde sont confrontés à cette vague en même temps.
Ce risque spécifique d’une pénurie de curare a fait l’objet de groupes de travail avec les professionnels.
Tous les moyens sont actuellement mis en œuvre pour permettre de garantir l’accès au curare aux patients qui le nécessitent :
EXEMPLES DE LA FRANCE
– actions auprès des industriels pour augmenter l’approvisionnement de la France ;
– meilleure régulation des stocks détenus dans les établissements de santé sur le territoire en lien avec les ARS ;
– priorisation des indications en lien avec les sociétés savantes et optimisation des protocoles, y compris dans les autres indications nécessitant des curares ;
– objectif de réduction de 20% de la consommation de curare sans risque pour le patient avec déploiement du monitorage de la curarisation.
La vente de paracétamol est-elle limitée ?
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a décidé, afin de garantir leur disponibilité, qu’à partir du 18 mars 2020, les pharmaciens pourront délivrer sans ordonnance une seule boite de paracétamol (500 mg ou 1g) par patient ne présentant aucun symptôme, ou deux boites (500 mg ou 1g) en cas de symptômes (douleurs et/ou fièvre). La vente sur Internet des médicaments à base de paracétamol, d’ibuprofène et d’aspirine est suspendue.
Existe-t-il un vaccin ?
Il n’existe pas de vaccin contre le coronavirus COVID-19 pour le moment. De nombreux laboratoires travaillent sur l’élaboration de vaccins, mais ceux-ci ne devraient pas être disponibles avant plusieurs mois.
Concernant les traitements, plusieurs sont en cours d’évaluation en lien avec l’OMS pour être utilisés contre le coronavirus COVID-19.
La chloroquine est-elle vraiment un remède miracle contre le coronavirus ?
À ce stade, l’efficacité de la chloroquine dans le traitement de l’infection à COVID-19 n’a pas été scientifiquement démontrée. Le Haut-Conseil de Santé Publique recommande de ne pas utiliser ce traitement en l’absence de recommandation à l’exception des cas graves à l’hôpital, sur décision collégiale des médecins, et sous surveillance stricte.
Le Haut Conseil exclut toute prescription dans la population générale et pour des formes non sévères en l’absence de toutes données probantes pour le moment.
Le ministre des Solidarités et de la Santé prendra prochainement un arrêté pour encadrer l’utilisation du médicament, qui sera accessible aux équipes hospitalières qui le souhaitent pour l’utiliser selon ces orientations précises. Il ne s’agit pas d’une autorisation de mise sur le marché ni d’une d’une utilisation libre.
D’importantes études cliniques, sur plusieurs milliers de malades en Europe dont 800 malades en France, sont en cours pour identifier le ou les traitements les plus efficaces.
La prise d’anti-inflammatoire (ibuprofène) pourrait être un facteur d’aggravation de l’infection ?
De manière générale, l’auto-médication par anti-inflammatoires doit être proscrite. De plus, il semblerait que les anti-inflammatoires non stéroïdiens pourraient être un facteur d’aggravation de l’infection.
Ainsi, dans le cas d’une infection au coronavirus COVID-19, le paracétamol est recommandé. Si vous êtes déjà sous anti-inflammatoires ou en cas de doute, demandez conseil à votre médecin ou consultez le site https://www.covid19-medicaments.com (réalisé avec le Réseau Français des Centres Régionaux de Pharmacovigilance).
Pourquoi transférer les personnes infectées dans d’autres hôpitaux plutôt que de réquisitionner des gymnases et les soigner sur place ?
Les personnes transférées lors des évacuations sanitaires (EVASAN) sont des patients avec des formes graves, nécessitant un lit de réanimation. La mise en place d’un lit de réanimation nécessite une équipe formée et du matériel lourd (respirateur, matériel de surveillance continue).
Il n’est donc pas possible de les soigner dans des gymnases réquisitionnés car ce ne sont pas des lieux appropriés pour une telle prise en charge.
Comment s’organise la recherche autour du virus en France
Le Président de la République a fait un point avec des médecins, des scientifiques des responsables de laboratoires mobilisés pour la recherche contre le coronavirus et les responsables du consortium REACTing, coordonné par l’INSERM et placé sous l’égide d’Aviesan, l’alliance de recherche en sciences du vivant et santé, et mandaté par le gouvernement pour coordonner l’effort de recherche. Le monde de la recherche est totalement mobilisé. Afin de soutenir l’effort de recherche, le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ont annoncé le 5 mars 2020 débloquer 5.5 millions d’euros supplémentaires dédiés au soutien et à la coordination de la réponse scientifique à la propagation du virus, portant l’effort global à 8 millions d’euros.
De nombreux programmes français et européens et des essais cliniques, sont en cours afin d’améliorer le diagnostic, la compréhension et la prise en charge de cette maladie. Par ailleurs, des équipes travaillent sur plusieurs pistes de traitement à Paris, Marseille ou encore Lyon ; les protocoles ont commencé. Des équipes sont également à pied d’œuvre pour inventer un vaccin, qui pourrait voir le jour dans les prochains mois.
Par ailleurs, le président de la République a annoncé le 19 mars la mise en place d’un fonds d’urgence de 50 millions d’euros pour lutter contre l’épidémie ainsi que le réinvestissement de 5 milliards d’euros supplémentaires dans la recherche sur les dix prochaines années.